Le yoga et la recherche de la posture parfaite

Lorsque nous commençons la pratique du yoga ou, plus précisément, des asanas, notre mental nous pousse à rechercher la posture parfaite. Cela peut durer plusieurs séances, plusieurs mois, voire plusieurs années. Notre professeur insiste sur le fait que le yoga n’est pas une pratique des postures parfaites, mais plutôt une harmonie entre le corps et l’esprit, dans l’instant.

Comment faire pour atteindre cette harmonie psycho-corporelle ?

Et pour comprendre et ressentir cette harmonie, nous sommes obligés d’en passer par la connaissance de cette extraordinaire et merveilleuse machine qu’est notre corps et notre esprit. Pour cela, il existe la physiologie humaine !

Qu’est ce que la physiologie, l’anatomie et les neurosciences ?

L’anatomie et la physiologie sont 2 disciplines complémentaires, qui permettent de comprendre l’organisme humain.

L’anatomie est l’étude de la structure des parties du corps et des relations qu’elles ont les unes avec les autres. La physiologie, quant à elle, porte sur le fonctionnement des différents parties du corps, c’est à dire sur la façon dont celles-ci jouent leur rôle.

Bien que l’on puisse étudier séparément l’anatomie et la physiologie, ces 2 disciplines sont en réalité indissociables, car la fonction reflète toujours la structure. En effet, un organe ne peut accomplir que les fonctions qui sont permises par sa structure. C’est ce que l’on appelle le principe de relation entre la structure et la fonction.

Les neurosciences sont en fait une partie de la physiologie puisque ce sont les sciences de l’étude du fonctionnement du système nerveux (regroupant le cerveau et la moelle épinière, entre autre).

L’espèce humaine

L’homme est un primate, gouverné par un encéphale et des hormones. Nous ne pouvons comprendre la physiologie humaine sans comprendre la nature biologique de l’homme. Donc du point de vue biologique, l’homme est :

un être vivant : Il assure son maintient, sa nutrition et le renouvellement permanent des constituants chimiques de son organisme. Il est donc soumis aux lois de la chimie et de la physique bien sur, mais aussi COMME TOUS les êtres vivants, il est soumis à la chimie du vivant (biochimie), au code génétique et à l’organisation cellulaire.

un être sexué : C’est-à-dire que deux catégories d’êtres mortels, à chaque génération, doivent mettre en présence des cellules sexuelles qui se fécondent 2 à 2 pour produire des œufs (œuf : cellule unique qui en se développant produit un organisme de la génération suivante).

un animal : Contrairement aux végétaux qui se nourrissent immobiles, les animaux (animal=anime) sont, en général, capables de se mouvoir. L’homme, appartenant au monde animal, va rechercher dans le milieu extérieur (ou ambiant) la nourriture et donc l’énergie dont il a besoin mais qu’il est incapable de produire.

un vertèbre : Il possède un plan anatomique très précis, organisé autour d’un squelette interne et d’un système nerveux. Le développement de tous les vertébrés se fait selon un plan remarquablement constant et l’organisation d’un embryon humain reste longtemps proche de celle d’un embryon de poisson ou de grenouille.

un être à sang chaud : Ce qui implique des échanges énergétiques élevés et une activité constante quelles que soient les conditions du milieu.

un mammifères : La gestation permet un développement prolongé de l’embryon, puis du fœtus, à l’abri du milieu extérieur. Le jeune naît dans un état de complexité très supérieur à celui d’autres animaux (têtard de grenouille).

un primate : Se caractérisent par l’usage qu’ils font de leurs membres, la complexité de leur société, l’abondance d’interactions entre individu et le temps consacré aux activités d’exploration.

La plus grande partie des propriétés biologiques de l’espèce humaine ne présente aucune originalité. L’espèce humaine partage avec les autres espèces animales, les mêmes principes et mécanismes génétiques et les même processus physiologiques fondamentaux. Par exemple, le battement cardiaque dans le corps humain résulte de mécanismes physiologiques fondamentaux identiques à ceux qui font fonctionner le cœur des poissons, des grenouilles, des serpents, des oiseaux, ou des singes. De même, les événements moléculaires, qui produisent l’électricité de l’influx nerveux du cerveau de l’homme, sont fondamentalement les mêmes que ceux qui produisent l’influx nerveux chez le calamar, le crabe ou le rat.

lezard

Propriétés des êtres vivants

Organisation ou niveaux d’organisation structurale  

Le corps humain comporte plusieurs niveaux de complexité.

-Le niveau chimique, à ce niveau de minuscules particules de matières, les atomes, se combinent pour former des molécules comme l’eau ou des protéines.

-Le niveau cellulaire, les molécules s’associent de manières bien spécifiques pour former les organites, éléments fondamentaux de la cellule. Toutes les cellules ont certaines fonctions en commun, mais elles ont également des dimensions et des formes variées qui reflètent la diversité de leurs fonctions dans l’organisme.

-Le niveau tissulaire, les tissus sont des groupes de cellules semblables qui remplissent une fonction. Il existe 4 grands type de tissus chez les humains : le tissu épithéliale (couvre la surface du corps et tapisse les cavité interne), le tissu musculaire (produit le mouvement), le tissu conjonctif (soutient le corps et protège les organes) et le tissu nerveux (permet la communication interne rapide).

-Le niveau des organes, un organe est une structure distincte composée d’au moins 2 types de tissus, et qui exerce une fonction précise dans l’organisme. On peut se représenter chaque organe comme une structure fonctionnelle spécialisée qui exécute une activité essentielle qu’aucun autre organe ne peut accomplir a sa place, ex : le foie, le cerveau, les vaisseaux sanguins, les muscles squelettiques, les os, la peau etc.…

-Le niveau des systèmes, chaque système est constitue d’organes qui travaillent ensemble pour accomplir une même fonction. Par exemple, le cœur et les vaisseaux sanguins du système cardiovasculaire acheminent continuellement à toutes les cellules de l’organisme le sang oxygène contenant des nutriments. Il existe 11 systèmes chez l’humain: le système TÉGUMENTAIRE composé de la peau, poils…, le système OSSEUX, le système MUSCULAIRE, le système NERVEUX, le système ENDOCRINIEN ou HORMONAL, le système CARDIOVASCULAIRE, le système LYMPHATIQUE et IMMUNITAIRE, le système RESPIRATOIRE, le système DIGESTIF, le système URINAIRE, le système GÉNITAL féminin et masculin.

Le niveau de l’organisme, c’est le dernier niveau d’organisation, il représente l’ensemble de tous les niveaux de complexité travaillant ensemble pour assurer le maintien de la vie. On pourrait même aller plus loin et considérer que les différents groupes d’organismes forment des populations.

niveaux d'organisation

Le maintien de la vie

Le maintien de la vie se réalise grâce à l’ensemble des fonctions vitales, nécessitant les besoins vitaux, afin de permettre les mécanismes de régulation de l’homéostasie.

Les fonctions vitales

-Le maintien des limites: Tout organisme vivant doit maintenir des limites entre son environnement (milieu externe) et son milieu interne (l’intérieur de l’organisme). Chez les organismes unicellulaires, cette limite est constituée de la membrane plasmique formant une enveloppe qui laisse entrer les substances utiles tout en empêchant le passage des substances inutiles ou nuisibles. Chez l’humain, cette fonction est portée par le système tégumentaire ou peau.

-Les transformations constantes

Transformation des substances absorbées : C’est ce qu’on appelle en biologie le métabolisme; c’est l’ensemble des échanges de matière et d’énergie effectués par un être vivant avec son milieu. En effet, ce terme (qui veut dire : changement d’état) englobe toutes les réactions chimiques qui se produisent à l’intérieur de l’organisme. Le métabolisme comprend le catabolisme (dégradation de certaines substances en leurs unités constitutives), l’anabolisme (synthèse de structures cellulaires plus complexes à partir de matériaux simples) et la respiration cellulaire (production d’énergie ou ATP à partir de nutriments et d’oxygène).

Ces différentes transformations sont donc prises en charge par : – La digestion : C’est le processus de dégradation des aliments en molécules simples qui peuvent passer dans le sang. C’est le système digestif qui remplit cette fonction pour l’ensemble de l’organisme ; le système cardiovasculaire permettra l’acheminement des nutriments à toutes les cellules de l’organisme. Et – L’excrétion, c’est l’élimination des déchets de l’organisme. La fonction d’excrétion est accomplie par le système digestif, urinaire et respiratoire.

Mouvement de l’organisme entier :

Le mouvement : cette fonction est portée par les systèmes musculaires et osseux (qui constitue la charpente sur laquelle les muscles squelettiques peuvent agir). Au niveau cellulaire, la capacité des cellules musculaires de se raccourcir est appelée contractilité.

-Croissance et reproduction

La reproduction s’effectue au niveau cellulaire et au niveau de l’organisme. Au niveau des cellules, la reproduction se réalise par division cellulaire ou mitose. A l’échelle de l’organisme humain, la reproduction est la principale fonction du système génital, mais son fonctionnement est régulé de façon très fine par les hormones du système endocrinien.

La croissance, c’est l’augmentation de volume d’une partie du corps ou de l’organisme entier. Pour qu’une véritable croissance se produise, il faut que les activités anaboliques (activités de synthèse) se fassent à un rythme plus rapide que les activités cataboliques (activités de dégradation).

-Irritabilité ou excitabilité: L’organisme vivant vit dans un milieu déterminé (son environnement). Tout changement dans l’environnement est appelé “stimulus” (exemple: changement de température). Le stimulus engendre une réaction de l’organisme qui vise à s’adapter aux changements de l’environnement. C’est l’irritabilité ou excitabilité. Par exemple, l’action réflexe du retrait de la main sur une plaque chaude pour éviter la brûlure. C’est le système nerveux qui joue un rôle déterminant dans l’excitabilité grâce aux cellules nerveuses communiquant rapidement entre elles au moyen d’influx nerveux.

-Évolution: Les organismes vivants peuvent introduire, lors de la reproduction, des changements dans les caractéristiques de leur forme et de leur fonction. Ces changements deviennent alors héréditaires.

Les besoins vitaux

Donc comme on vient de le voir tous les systèmes de l’organisme travaillent d’une façon ou d’une autre au maintien de la vie. Cependant, la vie est très fragile et plusieurs facteurs lui sont nécessaires ; ce sont les besoins vitaux, qui sont les nutriments, l’eau, l’oxygène, ainsi qu’une température et pression atmosphérique adéquates.

L’homéostasie

Notre corps est constitué de millions de cellules, presque toujours en activité et le fait qu’il s’y produise si peu de problèmes de fonctionnement ne peut que nous émerveiller. L’homéostasie est en fait la capacité de maintenir une stabilité relative du milieu interne malgré les fluctuations constantes de l’environnement. Ce terme ne désigne pas vraiment un état statique ou sans changement. Il s’agit en fait d’un état d’équilibre dynamique dans lequel les conditions internes varient, mais toujours dans des limites relativement étroites. En général, on considère que l’homéostasie se maintient quand l’organisme parvient à satisfaire ses besoins et qu’il fonctionne bien.

la vie

Namasté

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